Violences familiales et sexuelles

Les violences ne doivent pas rester sans réponse. Selon votre âge et votre situation, il existe un ensemble de dispositifs pour vous aider, vous soutenir et vous conseiller.

Fiches d'informations
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une jeune femme est postée derrière une fenêtre pluvieuse.

Droits réservés : Arnaud Loubry, Rennes Ville et Métropole

L’ensemble des violences subies ou commises au sein d’une même famille comprennent :

  • Les violences conjugales à l’intérieur du couple (séparé ou pas, en cohabitation ou pas) ;
  • Les violences faites aux enfants ;
  • Les violences infligées par un membre de la famille à un autre membre de cette même famille, en dehors du foyer.

Les violences s’inscrivent entre un dominant et un dominé. Ceci explique les difficultés de la victime à reconnaître les faits et, surtout, à les dénoncer.

Les violences recouvrent un spectre très large. Elles peuvent être :

  • Verbales (injures, menaces…) ;
  • Psychologiques (humiliations, chantage affectif, intimidations, manipulations…) ;
  • Physiques (coups, bousculades) ;
  • Sexuelles (viols, incestes) ;
  • Administratives (subtilisation de documents, d’identifiants) ;
  • Économiques (captation de revenus, interdiction de travail) ;
  • Numériques (traceurs, espionnage numérique).

À noter :

  • Les négligences (absence de soins, de repas) qui ont des conséquences sur le développement physique ou psychologique d’un enfant sont des violences. 
  • Les relations sexuelles forcées entre conjoints sont des viols, donc des violences sexuelles.
  • Les violences concernent tous les milieux (socioéconomiques, religieux).
  • Contactez « police secours » en composant le 17 ;
  • Si vous n’êtes pas en mesure de parler, envoyez un SMS au 114 ;
  • Discutez en direct avec des gendarmes ou des policiers spécialement formés sur le site web masecurite.interieur.gouv.fr (lien externe) ;
  • Rendez-vous aux urgences adultes de Pontchaillou ou aux urgences gynécologiques de l’hôpital sud.
  • Pour un enfant, dirigez-vous vers les urgences pédiatriques de l’hôpital sud.

Pour une mise en sécurité

L’association Asfad agit pour la protection et le soutien aux victimes de violences familiales. Elle évalue le degré d’urgence et oriente vers une mise en sécurité en cas de violences. Elle travaille en lien avec le 115. 

La Maison Gisèle-Halimi

La Maison Gisèle-Halimi (lien externe), portée par l’Asfad et le CHU, est un lieu d’accueil et d’accompagnement des femmes et des enfants. Des professionnelles y proposent un accompagnement pluridisciplinaire (médical, social, juridique, psychologique), des groupes de parole et des ateliers thérapeutiques.

L’accueil se fait avec ou sans rendez-vous le lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9 h 30 à 17 h 00 à l’hôpital sud (parvis de l’hôpital), 16, boulevard de Bulgarie à Rennes – Accès en transports en commun : métro ligne a, arrêt « Le Blosne » ou bus ligne 13, arrêt « Hôpital sud ».

Le numéro départemental

Si vous êtes victime, témoin de violences et que vous avez besoin d’informations, d’écoute ou d’orientation, vous pouvez aussi contacter gratuitement et anonymement le numéro départemental accessible 7 j/7 et 24 h/24 : 02 99 54 44 88.

SOS victimes 35

L’association SOS victimes 35 propose des permanences de juristes aux personnes victimes d’infractions pénales. Les victimes sont informées sur leurs droits et accompagnées par la commission de l’infraction aux versements des dommages et intérêts. Des psychologues proposent des entretiens afin de soutenir les victimes dans leurs démarches. Les consultations sont gratuites et confidentielles.

Vous pouvez contacter l’association :

  • par téléphone au 02 99 35 06 07 tous les jours de la semaine, de 9h à 12h et de 14h à 17h (laissez un message sur le répondeur en dehors de ces horaires) ;
  • par mail : sos-victimes35@wanadoo.fr (lien externe).

Dépôt de plainte ou alerte des services de police

Le commissariat de la Ville de Rennes et les brigades de gendarmerie de Rennes Métropole assurent un accueil à tout moment de la journée. Vous pouvez vous y rendre directement.

Vous pouvez aussi rédiger un courrier, le plus précis et circonstancié possible, à destination du procureur de la République. Si vous avez des questions préalables ou si vous souhaitez vous faire accompagner dans cette démarche, contactez les intervenantes sociales en commissariat et gendarmerie :

Le dispositif national

Lorsqu’un enfant est victime de violences et/ou mis en danger, il doit contacter le 119. C’est un numéro :

  • gratuit depuis n’importe quel téléphone ;
  • accessible 24 h/24 et 7 j/7 ;
  • confidentiel ; 
  • qui n’apparaît pas sur les factures détaillées.

La demande d’aide ou d’écoute peut se faire directement dans l’espace de tchat du site : allo119 (lien externe).
Le numéro s’adresse aussi aux témoins de violences sur un enfant ou aux adultes en difficulté.

Au niveau local

Si le 119 est saturé, vous pouvez contacter la Cellule de recueil et de traitement des informations préoccupantes (Crip 35)   :

Au niveau national

Une ligne d'écoute « Ne frappez pas », spécialement destinée aux auteurs de violences, a été mise en place par la Fédération nationale des associations et des centres de prise en charge d’auteurs de violences conjugales et familiales (FNACAV).

Le numéro 08 019 019 11 :

  • est disponible du lundi au samedi de 9 h 30 à 19 h 30 ;
  • est gratuit ;
  • est anonyme, afin de faciliter les échanges ;
  • assure un suivi des situations ;
  • propose d’orienter vers une prise en charge des personnes volontaires dans un centre spécialisé.

Au niveau local

Contactez directement le Centre de prise en charge et de suivi des auteurs de violences conjugales (CPCA) : 

Vous avez déjà été témoin d’actes de violence. Une victime vous a parlé de violences qu’elle a subies et/ou qu’elle continue de subir. Comment aider ?

  • Votre intervention dépend de la dangerosité de la situation. Arrêtons les violences (lien externe) vous donne plusieurs pistes pour agir, en fonction du contexte. S’il y a urgence, c’est le 17 qu’il convient d’appeler.
  • La plupart des associations d’aide aux victimes sont aussi à l’écoute des témoins de violences. N’hésitez pas à les contacter : des professionnels jugeront de l’opportunité d’agir et, le cas échéant, de la solution à adopter.

Pour aller plus loin

Toutes les aides

Retrouvez la liste de toutes les aides et accompagnements proposés par la Ville et la Métropole de Rennes, sur l'ensemble des services.

deux personnes en rdv dans un bureau de Rennes pour faire une démarche administrative